Derrière chaque décision se cache une motivation et derrière chaque motivation se cache un besoin. Selon Maslow, nous cherchons à satisfaire nos besoins dans un certain ordre et notre priorité numéro un est de satisfaire nos besoins physiologiques de base. Une personne affamée mettra sa vie en danger pour obtenir de la nourriture.
Le problème est que nous ne ressentons pas le besoin vital de préserver notre maison.
La plupart de nos comportements « responsables » répondent à des besoins secondaires d’estime de soi ou d’accomplissement personnel : Je trie mes ordures parce que c’est responsable, je plante des arbres parce que je me sens utile.
Au contraire, la plupart de nos comportements « irresponsables » répondent à des besoins primaires, la satisfaction physiologique et la sécurité : Je transforme la forêt en champs pour me nourrir, j’éradique des espèces pour me protéger.
Pour préserver notre planète, nous devons modifier en profondeur notre rapport au monde et reprogrammer la hiérarchie de nos besoins pour faire de la préservation de notre foyer un besoin encore plus fondamental que la satisfaction de nos propres besoins physiologiques.
Sommes-nous individuellement et collectivement capables de faire de la préservation de l’environnement le niveau « zéro » de notre pyramide de Maslow ?
En pratique, cela signifierait que nous pourrions (par exemple) accepter de ressentir la faim et la soif si c’était le prix à payer pour préserver notre planète.
Aucun animal n’est capable de cela. L’animal affamé mange sans se soucier des conséquences sur l’environnement. Mais nous ne sommes pas des animaux et notre intelligence pourrait peut-être nous permettre de reprogrammer la hiérarchie de nos besoins individuels et collectifs.
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